L'héritage perdu de Cuelaan

L’héritage perdu de Cuelaan Gal Dan



Le royaume D’Imladris, un immense domaine, riche et fertile, où l’on vit longtemps, situé sur le plus haut sommet, au nord des Cimefroides. La vie n’y est possible que grâce à la puissante magie de la déesse Dwayna, qui y est adorée. Le roi Lynluven Gal Dan, le dirige. C’est un puissant paladin, et surtout aéromancien, pour suivre la voie de ses ancêtres.

Un homme cagoulé cours vers le château, un nourrisson dans les bras, bousculant toute personne se trouvant sur son passage. Il parvient jusqu’au roi, lui tend l’enfant, en annonçant, tout essoufflé : « Voici Cuelaan Gal Dan, fils de Lynluven, héritier du trône d’Imladris ! » Lynluven, pris au dépourvu par ces premiers mots, s’exclame, furieux et sur de lui : « Comment osez-vous ? Je n’ai pas d’enfant, pas de femme, comment puis-je être père ? » Alors l’homme découvre son visage, et l’on reconnaît Gil Alouctor, le vieux mentor et professeur du roi. Les deux hommes s’isolent alors dans une pièce. Le roi, bouleversé, demande des explications à son ami. Celui-ci lui apprend alors que Cuelaan est le fils de Cyphré, une pauvre femme que Lynluven avait connu, puis dédaigné, en raison de sa condition. Cette dernière avait accouché du fils de son suzerain. Le mentor continua : « Elle est venue me trouver, il y a une demie heure à la bibliothèque, elle semblait très pressée, et paniquée. Apres m’avoir tendu l’enfant, elle m’a fait promettre de vous le porter, et de vous obliger à le reconnaître. Vous ne pouvez que l’accepter, pour garder votre honneur envers Dwayna, Même si ça vous ridiculisera auprès du peuple, Dwayna est plus importante. »

Lynluven avait donc reconnue Cuelaan comme héritier, en suivant les conseils d’Alouctor. En grandissant, Cuelaan se révéla être faible au combat, mais très doué pour la magie, et surtout travailleur et déterminé. Il se consacra aux études de la magie, sous toutes ses formes offensives. Néanmoins, il n’étudia pas la nécromancie, qui n’est pas une science jugée digne pour un suzerain. Comme tout ses ancêtres, il développa des dons particuliers en ce qui concerne la maîtrise de l’air. Son père lui apprenait beaucoup, mais c’était principalement Gil Alouctor, puissant élémentaliste lui aussi, qui enseignait la magie à Cuelaan.

Un soir Cuelaan, qui avait alors 10 ans, sorti dans les jardins, afin de trouver son père, qui avait pour habitude de s’y promener. Il le trouva étendu dans l’herbe, le teint blanc, la peau froide. Il était mort. D’une mort honteuse pour un guerrier : il avait été empoisonné. Le lendemain, l’oncle de Cuelaan, Ladraun Rhal Dan pris la place du défunt roi, et déshérita Cuelaan, le déclarant fils illégitime. Le peuple d’Imladris le soutenait, refusant que le bâtard du roi, comme ils appelaient le prince, puisse un jour les gouverner. Cuelaan, avec l’aide précieuse d’Alouctor, tenta de protester, et ils se firent bannir des terres du royaume. Révolté, désolé pour Cuelaan, Alouctor lui jura fidélité, et lui fit serment de l’accompagner, l’instruire, le conseiller et le protéger jusqu’à sa mort.

Cuelaan commença alors un apprentissage intensif, consacrant sa vie à la magie. Son mentor, Alouctor, l’aidait du mieux qu’il le pouvait. Il lui fait fréquenter les plus prestigieuses bibliothèques, le présenta aux meilleurs sorciers de Tyrie. Néanmoins, la tournure que prenaient les choses ne plaisait pas à Dwayna. Elle menaça Ladraun de mort s’il ne cédait pas le trône à Cuelaan, mais il pouvait conserver le pouvoir jusqu’à la majorité de ce dernier. Alors intervint le dieu Grenth, qui affirma à Ladraun qu’il allait le protéger de la fureur de Dwayna et sauvegarder le royaume. Ladraun accepta immédiatement, et jura fidélité à Grenth. Mais le dieu le trahis, et détruisit le royaume et tout ses sujets, privant ainsi Dwayna de sa principale cité adoratrice, et lui prouvant qu’il était plus puissant que la déesse des vents.

Imladris, autrefois verte et puissante, ne fut plus qu’un territoire désert, oublié de tous.

Sauf d’un

Mais Cuelaan est désormais seul, Gil Alouctor a été tué, en protégeant son élève d’une troupe de voleurs. Les deux imladrissiens dormaient dans une grotte, en montagne, quand les bandits étaient arrivés silencieusement en barque. Apres les avoir tous tué, le conseiller est mort de l’effet du poison présent sur une flèche, qui l’avait atteint au mollet. Cuelaan, caché dans une grotte par son protecteur, n’a pas été blessé. Ne pouvant enterrer son ami, à cause du sol rocailleux, il l’allonge dans l’embarcation de ses assassins, avec les armes des vaincus en tant que trophées de guerre et le laisse s’en aller dans l’au-delà, avec l’honneur d’une mort de combattant. Le torrent étant très rapide, le canot disparaît dans les flots, ne laissant à Cuelaan l’occasion de contempler son défunt ami que durant un court instant. Les Cimefroides n’étant pas un territoire très hospitalier pour un enfant de 12 ans, note héros tente de trouver un village, un refuge, ou même la cabane d’un hermite. Privé de son guide, il erre désespérément pendant deux jours, dans le froid, le brouillard et l’humidité. Le premier soir, il se fait encercler par une meute de loups, qu’il parvient à faire fuir grâce à la magie. Il est épuisé, mais ne parvient pas à trouver le repos, car il sent la présence des loups, et il sait qui son sommeil serait aussi sa mort. Le lendemain, il reprend son voyage, se traînant vers ce qu’il croit être la route d’où il vient. Au milieu de l’après midi, il est conscient d’être perdu. A deux doigts de la mort, dans ses fins habits trempés, il ne tient que grâce à sa volonté de vivre. Le soir, désespérément seul, il cherche une grotte, un abri pour la nuit. Il tourne en rond jusqu’à une heure très avancée, et parvient en haut d’une butte. De là, il voit la lueur d’un feu. Plein d’espoir, il s’y précipite, toute sa lassitude s’étant envolée.


Pendant ce temps, Specula, Bellico et Le Muet, trois combattants, voyageant vers la Kryte. Ils ne sont en quête, ni d’héroïsme, ni de spiritualité, mais sont tous simplement en exil d’Ascalon, pour vol et escroquerie, et souhaitent oublier leur passé de voleurs Ascaloniens, pour un avenir de pilleurs Krytiens. Specula est une rôdeuse connaissant les plantes de soin, et surtout, les plantes venimeuses utiles à la confection de poisons. Bellico est un guerrier ne possédant qu’une passion : tuer, pour récupérer de l’or servant à acheter de nouvelles armes pour tuer. Comme son nom l’indique, Le Muet ne peut parler. Cela remonte à quelques années auparavant. Il avait volé une relique dans un temple du royaume d’Ascalon, a une journée de voyage de la capitale, et avait été rattrapé. Il devait être exécuté, mais avait demandé un jugement équitable. La loi le lui autorisait, mais les habitants refusaient de lui laisser une chance de vivre. Comme il ne savait pas écrire, ils lui coupèrent la langue, et ainsi ne lui laissèrent aucune manière de s’exprimer. Ils le livrèrent à un convoi de marchands armés se dirigeants vers Ascalon, où il pouvait être jugé. Mais Specula et Bellico avaient attaqué, et tué tout les membres du convoi, pillé les richesses, et avaient trouvé Le Muet. Ils avaient lu son histoire sur une lettre des habitants du village à l’adresse du royaume, mais aucun nom n’était inscrit dessus. Le Muet ne pouvant pas dévoiler sa véritable identité, ils l’avaient nommé tel qu’il l’est. Apres une courte carrière de maraudage, les trois bandits avaient fuit Ascalon, pour échapper, de nouveau pour Le Muet, à la pendaison.

Apres avoir tué, puis dépecé un ours, les trois bandits allument un feu, et font cuire leur proie, sans aucune préparation. Bellico est de très bonne humeur. La veille, ils ont trouvé un chalet isolé, habité par un vieux moine de Dwayna. Ils l’avaient tué, et récupéré de bonnes réserves de nourriture, et comme si cela ne suffisait pas, cet ours s’était jeté dans leurs bras. Ils craignaient manquer de nourriture, mais le destin avait été clément, et les avait fourni en quantité. Plongé dans ces pensées, il surveille la broche, quand Le Muet se lève et s’écarte du campement, en marchant, sans but précis. Depuis qu’ils avaient atteint les Cimefroides, ça lui arrivait fréquemment. Specula n’en sait pas plus que lui sur le comportement anormal de leur compagnon. Une fois l’ours cuit, les deux compagnons commencent à le manger, mais il n’y a toujours aucune trace du Muet. Ils mangent en silence, quand un bruit de pas traînants se fait entendre.
_C’est pas L’Muet, y marche pas de c’te manière, trop rapide et irrégulière ! fait remarquer silencieusement la rôdeuse habituée à reconnaître les différents bruits.
Le guerrier ne répond pas, mais sort lentement son épée. Soudain, ils voient arriver un jeune garçon, sans personne avec lui, habillé comme les nobles, ou les riches bourgeois. Le mot « rançon » s’instaure aussitôt dans l’esprit du guerrier, qui se jette sur la silhouette chétive du garçon égaré. Celui-ci, déboussolé, semble complètement épuisé, perdu. Il se laisse attacher sans opposer de résistance.
_P…P…Pourquoi… parvient-il seulement à balbutier.
Bellico s’apprête à lancer une réplique cinglante, mais il est interrompu par Specula :
_Chut ! Du calme. Essai pas de parler, t’es trop faible. J’vais t’donner une petite tisane et à manger, on va t’assoire près du feu et ça ira mieux.
_Et pourquoi on ferai ça ? s’exclame le guerrier
_On peut pas l’laisser comme ça, y va crever d’froid sinon. Et pis, y servirai a rien si l’était mort !
Apres quelques soins, l’enfant semble mieux se porter. Alors Bellico lui demande son nom, ainsi que celui de son père. Le garçon reste muet, mais le guerrier voit une grosse lumière émaner de l’enfant, puis il ressent une douleur insupportable, comme si tout son corps devait s’ouvrir afin de laisser sortir une force magique. Il ne parvient a résister, et s’évanoui. Specula bande aussitôt son arc, pointant une flèche sur la joue du jeune inconnu.
_Tente rien cont’ moi, mon mignon, si t’as pas envi que ta cervelle serve a nourrir les loups.

Cuelaan exécute les ordres de l’archère. De toute façon, il n’aurai rien pu, ce qu’il avait du accomplir pour assommer l’autre l’avait vidée du peu de force qu’il avait pu récupérer. Ils patientèrent silencieusement un moment. La femme semblait attendre quelque chose. Cette chose finit par arriver en courant sous les traits d’un autre guerrier. Celui-ci s’arrêta, stupéfait par la situation, puis s’interposa alors entre Cuelaan et la rôdeuse. Il lui retira sèchement la flèche de son arc, puis lui mit une gifle spectaculaire. La femme poussa un cri de frustration plus que de douleur, mais ne dit rien, et contempla le nouvel arrivant d’un regard méprisant, et surtout étonné. L’autre ne prononça pas un mot, et ne se montra plus agressif envers l’archère. Il défit les liens de Cuelaan, puis s’inclina. Notre héros fut alors plus abasourdi que la femme. L’homme lui faisait des signes, mais ne prononçait pas un mot. Un long moment de silence s’instaura, pendant lequel les trois personnes s’observaient mutuellement. Le guerrier faisait toujours de grands signes à l’égard de la femme. Cuelaan ne comprenait rien, mais l’archère semblait par moments saisir ce que l’homme muet voulait dire, certainement par habitude. Tout à coup, elle voulut savoir le nom du jeune héritier, et alors il comprit. Il annonça cérémonieusement :
_Je suis Cuelaan Gal Dan, fils de Lynluven, héritier du trône d’Imladris, la cité d’au delà des montagnes.
En effet, pour l’avoir protégé, le guerrier ne pouvait qu’être qu’un ancien habitant de ses terres, qui avait reconnu son suzerain légitime. Cuelaan pensait qu’il ne restait plus un seul survivant d’Imladris, et fut heureux de constater qu’il s’était trompé, en remerciant Dwayna de l’avoir placé sur son chemin.

Les maraudeurs et le prince déchu eurent alors un long entretient, se racontant mutuellement leur histoire. Cuelaan se lia à eux et ils reprirent la route de la Kryte le lendemain. Le voyage fut long, et une profonde amitié s’instaura entre les bandits et le garçon. Ce dernier, une fois en Kryte, ne savait que faire. Les maraudeurs lui offrirent de se joindre à eux. N’ayant pas d’autres solutions, Cuelaan les rejoignis. Il vécu avec eux jusqu’à l’hivers qui suivi leur rencontre. En leur compagnie, il apprit l’art de la maraude, ce qui lui répugnait plus que tout, car il était conscient d’être de lignée royale, et le vol ne lui convenait pas. Mais il se révéla que l’aéromancien possédait de grands dons pour la poésie. Il fit donc office de troubadour, récoltant l’argent des badauds, pendant que ses compagnons leur faisaient les poches. Mais un jour, lors d’un cambriolage chez un riche bourgeois, un garde aperçu les quatre silhouettes. Specula fut capturée et sous la torture, elle dévoila ses complices, à l’exception du jeune prince. Elle était consciente de sa condition, et se refusai de le livrer à la prison et de le montrer sous l’apparence d’un voleur. Heureusement, les autorités se satisfirent des trois bandits, et Cuelaan se retrouva à nouveau seul. Mais il n’était plus aussi désemparé : une année en compagnie de bandits lui avait apprit beaucoup.

Il vécu alors de poésie pendant trois ans. Mais durant sa seizième année, la nostalgie de son pays le prit au dépourvu. Conscient de n’avoir jamais rendu d’hommage à Imladris, il prit la route de sa cité dans les Cimefroides. Il chercha vainement pendant de nombreux jours et ne vis aucune trace de ses terres. Il repris donc, dépité, le chemin vers la civilisation. Mais son voyage était loin d’être inutile. Une nuit, il chercha une grotte pour y passer la nuit, comme il en avait l’habitude. Il ne trouva qu’une faille, si fine qu’elle était presque indétectable de loin. Il regarda à l’intérieur, et vit une grotte immense, dont les parois brillaient des pieds au plafond. Il entra, tant bien que mal par la mince ouverture qu’offrait la faille. Il vit alors que les parois étaient en réalité des pierres précieuses qui reflétaient une lumière dont on ne discernait l’origine. Cuelaan explora son magnifique refuge, et découvrit qu’il s’agissait de plusieurs cavernes liées enter elles. En regardant bien, il s’aperçu que le lumière provenait de minuscules cheminées, qui la faisaient parvenir au moyen d’un jeu de reflets dans les pierres. Un lac s’étendait sur une grande partie de cet extraordinaire abri, avec des ponts naturels en pierre permettant de le traverser. Au bout de son exploration, il s’allongea sur un lit de mousse, et s’endormis presque aussitôt. Il fut réveillé le lendemain par un bruit de pats. Se cachant dans un recoin de la paroi, il observa l’intrus. L’homme se promenait, en observant les roches, et toute la beauté de la caverne. Alors Cuelaan se déclara.
_Salutation, Messire
_Ho ! Inutile de me donner du « messire », appelez-moi Kubo. Je vous salut de même. A qui ais-je l’honneur ?
_Mon nom…Il ne veut plus dire grand-chose. Il faudra vous contenter de Cuelaan Gal Dan, pour vous servir. Pouvez-vous m’éclairer sur la nature de ces étonnantes cavernes, si vous en savez quelque chose ?
_Ho, bien sur que j’en sais quelque chose ! Et je croyais être le seul. Je n’ai jamais connu personne qui a vu ces merveilles. Tout le monde croit que ce sont des légendes. On les nome Aglarond, les Cavernes étincelantes. Elles testent les hommes. Si vous tentez de voler ne serait-ce qu’une pierre ici, vous obtiendrez l’immortalité, mais vous ne pourrez sortir. Vous imaginez, être enfermé dans ce paradis pour l’éternité ? Mais cela signifie la solitude, l’ennui. En effet, si un être est destiné à subir ce funeste sort, une nouvelle caverne, plus belle que tout, plus attirante s’ouvrira. Le prisonnier ne pourra résister à la tentation d’y aller, même s’il a déjà été averti. Mais s’il entre, la caverne se refermera. Il se retrouvera alors seul pour plus que la vie, pour l’éternité, jusqu’à-ce que les dieux qui ont crée cette grotte meurent, ou que le néant n’englobe la Tyrie.
_Mais c’est horrible ! J’aurai certainement subi ce sort sans votre intervention.
_C’est étrange, n’est-ce pas, comme une toute petite chose, comme note rencontre peut changer le cours d’une vie, et même plus que cela. Imaginez-vous l’importance de ce qui aurai pu arriver ? Etre enfermé, seul pour l’éternité, sans jamais pouvoir obtenir la douce délivrance qu’est la mort…
_Ces tourments sont inhumains, je ne peux y penser. Je préférerai oublier qu’il existe de telles abominations dans ce monde.
_Et pourtant, il faut y penser, c’est comme ça qu’un homme change ! Si vous fuyez une peur, ou un souvenir, vous n’évoluerez jamais.
_Vous avez sans doute raison…En tout cas, je vous suis très reconnaissant de m’avoir sauvé de cette prison maléfique.
_Non, je n’ai rien fait d’autre que vous conter une histoire connue de tous, une légende pour la plupart des hommes. C’est le destin qu’il faut remercier, de m’avoir mis sur votre chemin. Ce n’est pas pour l’histoire que je vous ai conté qu’il faut me remercier.
Sur ces paroles, Cuelaan se tue un moment avant d’interroger Kubo :
_ Mais qui ’êtes-vous réellement ?
_Ce n’est pas la bonne question. Enfin, si, mais pas posée à la bonne personne. C’est a vous qu’il faut vous demander qui est-ce que vous êtes.
Le prince crut alors devoir conter sa vie. Il commençait son histoire, quand Kubo l’interrompit :
_Il est inutile de me narrer votre vie. C’est pour vous qu’il faut le faire. Regardez-la du début à la fin, et méditez. En attendant, sortons. Il n’y a plus rien à faire ici.
Cuelaan ne sut quoi répondre, et ne dit rien. Il suivit alors le mystérieux personnage. Ils marchèrent silencieusement jusqu’à midi. Ils mangèrent en silence, puis, une fois le repas terminé, Kubo posa la question :
_Que comptez-vous faire maintenant ?
Cuelaan faillit répondre qu’il allait retourner en Kryte, mais se ravisa. Ce n’était pas ce que l’étrange homme lui demandait. Il resta silencieux. Devant l’absence de réponse, Kubo demanda :
_Allez-vous continuer tel quel, à vivre de brigandage et de poésie ? Vous êtes un monarque, c’est écrit dans voter destin. Vous avez eu deux vies différentes. Vers laquelle allez-vous tourner votre avenir ?
_Comment savez-vous cela ? Je ne vous ai jamais parlé de…
_Je ne suis pas là ^pour vous donner des réponses, je suis venu vous poser des questions. Ou plutôt, vous faire vous poser les bonnes questions. Réfléchissez, vous avez deux voies vers lesquelles vous tourner. L’une vous permettra de continuer à vivre comme maintenant jusqu’à vote mort, l’autre ne peut que vous faire évoluer.
_Mais je ne peux rien diriger, mon royaume a été détruit !
_En effet, vous ne dirigerez rien seul. Il vous faudra de l’aide. Des amis sur qui compter, qui pourront vous protéger. Pas des maraudeurs. Vous avez de grands pouvoirs, apprenez à vous en servir. Vous avez le choix entre la poésie et la magie, le vol et le pouvoir.
_Et où trouverais-je de l’aide ? Je ne connais personne de puissant.
_Cherchez-là, ne loupez jamais une occasion. Elle viendra alors naturellement a vous.
Alors il plaqua ses mains sur le front de Cuelaan, et celui-ci s’endormit.

Je me suis inspiré de nombreuses sources, notamment pour trouver les noms des lieux, et des personnages :

Cuelaan : vient du Latin Coeles (habitant du ciel) et anacampsero (plante magique). J’ai coupé anacampsero à la base, pour ne pas faire trop long.

Imladris : Nom elfique de Fontcombe

Aglarond : Les cavernes étincelantes, dans la mythologie scandinave, c’est le lieu ou les survivants du grand Ragnarock iront.

Specula : mot latin signifiant lueur d’espoir (j’ai changé son rôle en écrivant l’histoire, alors maintenant, ça ne réfère plus qu’à sa rencontre avec Cuelaan, dont elle va sauver la vie.

Alouctor : vient du mot latin auctor qui signifie conseiller.

Ladraun : Vient de l’espagnol Ladrón qui signifie malfaiteur

MAGNIFIQUE!!!mon pote d ema classe va etre vert de jalousie quad il av voir se que tu as ecrit!!!!!!

sayer je lui est montré l histoire(comme lui en ecrit de 17 chapitre!) et il a dit que cetait tres bien et qu il a ete completement pris dans l histior.un bon conseil(de moi) je pense que tu as du talent !!!!!!!!!!congratulations